Vosges :  aaah, la route

des crêtes !

Fin Août, ça faisait un petit bout de temps que les bécanes se languissaient au garage. Et une Ducati Monster qui se languit au fond du garage en compagnie d’une Buell M2, y’a pas plus triste... Sans compter qu’à cette période, c’est la rentrée pour les parents et les travailleurs : la voie était libre pour nouzôtres retraités. A nous les lacets des Ardennes et des Vosges. Allez, hop ! C’était parti pour une douzaine de jours et 2800 bornes...

Combien ça coûte 

A nos âges, on ne se la pète plus trop façon « racer » (encore que...), mais on aime quand même bien taquiner l’angle et faire joujou dans les enfilades de lacets. Le compromis guitoune extra-light, duvets et matelas autogonflants du même tonneau (Décathlon), et saccoches-valises nous a permis d’emmener nos petites affaires en conservant un poids raisonnable pour les brêles... Et d’alterner chambre en dur et chambre en toile.

Budget final, 1140 euros pour deux après 4 jours d’hôtel en demi-pension, 8 jours de camping, une poignée de restos, et une majorités de pique-niques. La moyenne quotidienne, carburant inclus, ressort à 95 euros pour deux personnes, deux motos... et 2800 km ! On aurait tort de s’en priver.

Bon, les pneus de la Buell (qui avaient déjà 1500 bornes au départ) n’iront pas beaucoup plus loin. Y’a pas idée non plus de nous servir ces ventrées de virolets...

Lire la suite...

Divine errance...

Tout a commencé par une retraite hivernale spécial-séniors en Espagne. Mais en fait de farniente ibérique, le séjour s’est transformé en stage intensif à deux (volontaires) d’un mois de bicyclette ! Du coup, ça aurait été dommage de gâcher de si beaux mollets...

Alors à peine sommes-nous revenus at home... que le printemps nous voyait repartir sur nos petites reines pour un vagabondage au long cours dans notre doulce France. C’était tellement bon que les 45 jours du projet initial se sont transformés en 75. Trop dure la retraite... 

 

 

Vélo pratique 

Pas besoin de la randonneuse lourde comme une enclume et farcie d’équipements pour voyager. On a joué la carte de la légèreté et équipé nos vélos de route (des Lapierre cadre carbone, roues étroites de 700) de bagagerie minimaliste d’origine américaine (Topeak). Très adaptée si l’on s’en tient au minimum et à une dizaine de kilos d’affaires par personne. Du coup il faut faire des choix: pas de camping, mais des chambres d’hôtes, priorité aux vêtements cyclistes de qualité (5 heures de selle en moyenne par jour et entre 75 et 110 km selon le terrain) et une unique tenue « civile » pour le soir avec un pain de savon pour la petite lessive.

Il restait même de la place pour caser nos liseuses électroniques et le chargeur de nos incontournables smartphones...

En 75 jours, rien ne nous a manqué !

      

Chambres d’’hôtes pratique                             

Rien de plus facile que de trouver une chambre 24 heures à l’avance, voire dans la journée pour le soir même avec un  smartphone et un abonnement comprenant l’Internet : pour peu qu’il y ait de l’antenne, on a rarement mis plus d’une demi-heure, même depuis le bord de la route, pour trouver notre gîte quotidien. Le marché regorge d’applications bien fichues (filtres par prix, par proximité, calendrier de disponibilité) qu’on ne s’est pas privés d’utiliser : Chambresd’hôte.fr, AirBnb, Booking.com, Hôtels.com ou tout simplement les pages jaunes...

Cela dit, ce type de nomadisme impose parfois d’adapter son parcours aux disponibilités, mais l’imprévu, c’est aussi le piment du voyage...

On a fortement privilégié les chambres d’hôtes pour l’accueil, la variété des lieux, des décos et des rencontres... et le tarif : 52 euros en moyenne, petit déjeuner compris, contre 83 euros en moyenne en hôtellerie standard (en comptant le petit déjeuner). On a trouvé que ça faisait cher du café-pain-beurre pour un accueil souvent moyen en prime ! 

 

Combien ça coûte

Le vélo itinérant sans tente et sans popotte peut vite devenir coûteux, mais un budget voyage, c’est toujours une affaire de compromis... et de réalisme (mieux vaut partir moins longtemps et pouvoir dépenser selon son bon plaisir si tel est son souhait).

Nous, notre crédo, ça serait plutôt loin et longtemps : ça tombe bien, les dépenses somptuaires nous laissent froids et pour nous, l’argent n’est qu’un outil qui doit rendre possible des rencontres et la découverte de lieux magiques.

Armés de cette philosophie et d’un peu de vigilance, on a maintenu le budget, tout compris pour deux, dans une moyenne quotidienne de 95,76 euros sur 75 jours, soit un total de 7182 euros. En gros, 1436 euros par tête et par mois.

Finalement, le bonheur, c’est simple comme un gros smic...

 

Dans le détail

- 15 nuits en hôtel : 1254 euros

- 48 nuits en chambres d’hôtes : 2450 euros

- Epicerie (pique-niques, dîners et participation aux frais de bouche quand on était logés chez des amis ou dans la famille) : 2147 euros

- Restaurants : 915 euros

- Pharmacie : 86 euros

- vélos (changement des roues avant complètes à Montélimar, deux paires de patins de freins et un pneu arrière) : 330 euros 

 

 

 

Petit camion en Ecosse

Deuxième volet de notre balade dans les îles britanniques. Cette fois-ci, on rafraichit nos souvenirs d’Ecosse... vieux de 28 ans ! Au programme, une météo hivernale, faite de brumes lugubres, d’éclaircies soudaines, courtes et magnifiques, et de tempêtes. On n’a jamais autant apprécié le camion. Et tant qu’à faire le trajet, le retour at home a été égayé à coups de balades dans quelques-unes des villes saxonnes les plus prestigieuses. Récit en images...

 

Ecosse et Angleterre pratique

Maman bobo le porte-monnaie. Tout est globalement plus cher que sur le continent et le taux de change (1,36 € pour une Livre !) n’arrange pas les choses. Compter environ 15% de plus pour l’épicerie, 60% sur l’alcool (sauf la bière qui reste abordable dans les pubs) et 30 à 40% sur le diésel. A 1,76 € le litre, le tarif de l’or noir british nous mettait les 100 km à plus de 20 € avec le camping-car !

Même punition côté campings, souvent de bon niveau, mais près de 70% plus chers en moyenne qu’en France : 28 à 40 € pour deux et le petit camion ! Et difficile de faire du camping sauvage : les Grands Bretons ont le culte de la propriété, rares sont les parkings où ne fleurissent pas des panneaux bannissant le stationnement de nuit pour les « motor home », et bien sûr, il n’existe quasiment aucunes aires comme on en trouve dans le reste de l’Europe.

Très difficile de se parquer (de jour) sans payer (cher), et pour ainsi dire aucun monument dont l’accès soit gratuit (jusqu’à 22 € pour certaines cathédrales ou universités…).

Côté miam, en dehors des « fish & chips », les restos sont hors de prix, tout comme l’hôtellerie ou les B&B. Popotte perso de rigueur si on ne veut pas exploser le budget...

 

Budget final

Malgré tout, on arrive à une moyenne de 95 € par jour sur deux mois, (sud du Pays de Galles, Irlande, Irlande du nord, Ecosse et îles hébrides, Angleterre) soit 5700 € pour deux. A noter que dans ce budget sont inclus 1400 € de carburant, 750 € de ferry (7 passages) et environ 800 € de campings (34 nuits sur 60). Au final, 1425 €  par tête et par mois : difficile de descendre en dessous dans ces pays...

 

Petit camion en Irlande

Après une (grosse) balade estivale ultra arrosée à moto en juin-juillet, la logique aurait voulu qu’on cherche la bronzette plein sud pour notre vadrouille automnale. Mystère des pulsions irrépressibles de dernière minute, c’est vers les ambiances celtiques que nous décidons de tourner les roues de l’Iveco. Ça tombe bien : on ne connaît pas l’Irlande, ni le sud du pays de Galles, et nos souvenirs d’Ecosse remontent à 29 ans ! Vu comme on s’est lâchés côté photos, on raconte tout ça en deux volets (bientôt l’Ecosse et le nord de l’Angleterre)...

 

Pays de Galles pratique

Maman bobo le porte-monnaie. Tout est globalement plus cher que sur le continent et le taux de change (1,36 € pour une Livre !) n’arrange pas les choses. Compter environ 15% de plus pour l’épicerie, 60% sur l’alcool (sauf la bière qui reste abordable dans les pubs) et 30 à 40% sur le diésel. A 1,76 € le litre, le tarif de l’or noir british nous mettait les 100 km à plus de 20 € avec le camping car !

Même punition côté campings, souvent de bon niveau, mais près de 70% plus chers en moyenne qu’en France : 28 à 40 € pour deux et le petit camion ! Et difficile de faire du camping sauvage : les grands bretons ont le culte de la propriété. Rares sont les parkings où ne fleurissent pas des panneaux bannissant le stationnement de nuit pour les « motorhome », et bien sûr ils n’existe quasiment pas d’aires comme on en trouve dans le reste de l’Europe.

Très difficile de se parquer (de jour) sans payer (cher), et pour ainsi dire aucun monument dont l’accès soit gratuit (jusqu’à 20 € pour certaines cathédrales ou universités…).

Côté miam, en dehors des « fish & chips », les restos sont hors de prix, tout comme l’hôtellerie ou les B&B. Popotte perso de rigueur si on ne veut pas exploser le budget...

 

Irlande pratique

Globalement, même punition qu’au Royaume-Unis mais un bon cran en dessous, notamment pour les campings (20 à 24 €), le carburant (1,45 € le litre de diésel) et des entrées de monuments nettement plus raisonnables.

Il est aussi plus facile que chez les British de dénicher des coins sauvages tranquilles pour passer la nuit en camping-car.

Le gros réseau de supermarchés Lidl à travers le pays permet aussi de s’approvisionner à prix contenus.

 

Budget final

On arrive à une moyenne de 95 € par jour sur deux mois, incluant la partie Ecosse et Îles hébrides (qui fait l’objet d’un 2^e volet de notre Celtic trip 2014 dans ce blog) soit 5700 € pour deux personnes. A noter que dans ce budget sont inclus 1400 € de carburant, 750 € de ferry (7 passages) et environ 800 € de campings (34 nuits sur 60). Ça ne fait jamais que 1425 € par tête et par mois : on aurait eu tort de s’en priver...